Il s’agit de 15 jeunes réfugiés urbains dont l’âge varie entre 18 et 35 ans qui ont été retenus dans différents domaines à savoir : la coupe et couture, la maçonnerie, l’art culinaire, l’informatique, la conduite automobile, la mécanique automobile, l’électricité et la plomberie après un rigoureux processus mené conjointement par le HCR, la CNR et AIDES.
Byambere Neema fait partie des finalistes et l’une de rares filles à avoir fait la mécanique automobile.
Apres six mois de formation, elle se dit prête d’intégrer le marché de l’emploi et ainsi accomplir ses rêves. « Je suis ravie de faire partie de des mécaniciennes de la ville de Goma. Je remercie le HCR et ses partenaires pour la prise en charge. La mécanique c’est le métier que j’aime de tout mon cœur.
Présentement là , je suis en stage dans un garage de la place pour la pratique et de temps en temps je suis alignée pour réparer certaines pannes. »
De son côté Matayo HABIMANA qui a été formé en maçonnerie remercie le HCR et ses partenaires pour lui avoir permis de devenir maçon professionnel.
« J’ai fait la maçonnerie parce que je travaillais déjà comme aide maçon. A vrai dire, je n’étais qu’un simple apprenti ; grâce à cette formation, je suis maintenant capable de construire et peux être payé comme maçon professionnel. »
Il sied de signifier que cette activité s’inscrit dans la nouvelle politique opérationnelle du HCR qui se focalise plus sur la promotion de l’autonomisation, c’est-à -dire sur la capacité sociale et économique des réfugiés à répondre à leurs besoins essentiels de manière durable. Cette politique consiste aussi à offrir des opportunités d’apprentissage des métiers aux jeunes réfugiés afin de les aider à acquérir des connaissances et la confiance nécessaire pour pouvoir affronter le marché de l’emploi formel et informel en minimisant le risque d’attachement à l’aide extérieure et/ou à l’assistance.
Gaston K. MUNGUMWA/ communication AIDES